Qu’est-ce que le yoga ? Quels sont les bénéfices de la pratique régulière de ce sport ? En quoi le yoga peut-il être porteur de bien-être physique et mental ? Est-il adapté à tout un chacun ? C’est tout autant de questions auxquelles nous allons répondre dans cet article.
Qu’est-ce que le yoga ?
Tout d’abord, il faut rappeler qu’il existe presque autant de profils d’adeptes qu’il existe de styles de yoga. En effet, on en dénombre par moins de 13 typologies.
On peut segmenter les différentes typologies en fonction des effets que vous recherchez.
• Si le résultat attendu est de vous dépenser, il est conseillé de vous tourner vers les méthodes suivantes : kundalini, Vyniasa, Iyengar, Ashtanga, Pilate ou encore California barre.
• A contrario si votre objectif est de vous détendre, il s’agirait de s’intéresser à d’autres styles de yoga. Tels que : Hatha yoga, Yoga thérapie, Restorative yoga, Pranayama, méditation ou bien le Yin yoga.
Si nous reprenons l’origine indienne de cette pratique, le yoga est avant tout une philosophie de vie, souvent décrite comme très complexe. Selon Herrick et Ainsworth, il en existerait huit « voies ». Il s’agirait d’obtenir, par sa pratique, un corps sain et une bonne hygiène de vie, permettant la bonne évolution de l’âme et de l’esprit. C’est pourquoi ce sport mêle à la fois méditation, gymnastique douce, posture et respiration.
Le principe même du yoga vise à l’amélioration du bien-être physique et psychique de son adepte. Ce dernier a pour vocation de provoquer du bien-être et de la détente à tous ceux qui le pratiquent.
À savoir, en 2021, un Français sur cinq déclare avoir pratiqué ce sport ces trois dernières années.
Le yoga, précurseur de bien-être physique
Nous le savons, le sport peut contribuer au bien-être physique.
En revanche, ce qu’on ne sait pas c’est que la gymnastique douce peut contribuer au traitement de vos douleurs chroniques. Selon Morone et Greco, le yoga aurait montré des effets bénéfiques dans le traitement de l’hypertension, l’arthrite du genou et des mains, des douleurs chroniques du bas du dos ou encore pour traiter le syndrome du tunnel carpien.
Au-delà des douleurs chroniques, il pourrait également diminuer les migraines et la prise de médicaments associée. De plus, il pourrait réduire le traitement de l’asthme branchial, adoucir les méfaits de la colite muqueuse, des ulcères, des sinusites chroniques et minimiser ceux de la gastrite ou encore des rhumatismes (Singh, 2006).
Nécessitant un bon maintien et une dynamisation du corps pour réaliser les postures, il atténuerait la dégradation de la posture. Cela est d’autant plus vrai pour vous, nouveaux retraités.
Des exercices bons pour le moral
En dehors de ces vertus physiques, le yoga peut aussi significativement améliorer votre bien-être moral.
Méthode de relaxation et de lâcher prise, le yoga peut naturellement influer sur votre qualité du sommeil. Il aurait également un impact positif sur la diminution des indices de dépressions et pourrait améliorer significativement plusieurs indices de troubles obsessionnels compulsifs.
Selon Smith, Hancock, Black-Mortimer et Eckert, cette pratique réduirait le stress et l’anxiété améliorant ainsi votre qualité de vie et votre santé mentale. Enfin, celle-ci contribuerait à l’amoindrissement des TCA (troubles des conduites alimentaires).
En outre, le yoga participe à votre développement personnel et notamment à la prise de conscience de votre corps, de vos sensations et de vos émotions. Par conséquent, les méthodes dites d’ « esprit-corps » permettraient d’avoir plus de stabilité affective grâce à l’amélioration de la connaissance et de l’identification de vos sentiments.
Dans les faits, la pratique du yoga favoriserait la découverte approfondie de votre fonctionnement et de vos limites (physiques et mentales).
C’est pourquoi, il peut être considéré comme une méthode visant à améliorer votre bien-être psychologique, votre qualité de vie et votre fonctionnement physique en le pratiquant.
Une pratique adaptée à votre situation ?
Son intensité adaptable en fait un sport accessible à tous et particulièrement à vous, retraités. Et même en cas d’état physique fragile.
Grâce à la pratique d’exercices esprit-corps tels que le yoga, le tai-chi, vous pouvez gagner en souplesse, en énergie, vous alléger de quelques douleurs chroniques et même perdre du poids si tel est votre souhait.
Par ailleurs, ce sport permet une sollicitation douce et progressive de votre corps et de votre mental. Comme nous avons pu le dire, c’est à vous d’adapter la pratique en fonction de vos capacités, de vos envies, de votre santé physique, mentale, etc.
De plus, il est praticable de manière individuelle et/ou collective, ce qui le rend particulièrement adapté à vous qui avez peut-être envie de faire de nouvelles rencontres au moment de la retraite. Cette participation à un programme sportif collectif, vous incite à avoir un style de vie actif et productif, favorisant votre activité quotidienne et votre bonne santé.
Où le pratiquer ?
Tout comme pour le DIY, il est possible de suivre des cours de yoga en vidéo sur internet. Mais également de prendre des cours dans une salle de sport ou dans un centre de yoga avec un professeur. Enfin, si vous le préférez, vous pouvez prendre des cours à domicile.
Pour trouver votre futur professeur de yoga, vous pouvez vous tourner vers cet annuaire recensant de nombreux professeurs certifiés.
Lors de votre passage à la retraite, certains d’entres vous tolèrent difficilement les changements du quotidien. Ces derniers pouvant provoquer chez vous des problématiques physiques et/ou psychiques. C’est pourquoi le yoga peut vous être recommandé pour passer ce moment pivot avec davantage de sérénité. Par ailleurs, cette pratique peut être l’occasion de faire de nouvelles rencontres, de (re)dynamiser votre quotidien et votre corps. Enfin, ces instants vous permettent de consacrer du temps à votre propre bien-être.
Références bibliographiques :
- Mémoire de licence « Les effets du yoga et de la mindfulness sur différents aspects de l’affectivité des young olds ». Ecrit sous la direction du Professeur Dr. Michael Reicherts.
- NPG Neurologie – Psychiatrie – Gériatrie, volume 10, issue 57, Juin 2010, Pages 131-135
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