Apprendre à coder à la retraite

8 Sep, 2025

La retraite n’est pas synonyme d’arrêt, bien au contraire. Avec du temps et de la curiosité, la programmation pourrait devenir une vraie activité intellectuelle stimulante. Pourquoi apprendre à coder à la retraite ? Parce que cela stimule la mémoire et préserve l’agilité mentale, en mobilisant logique, raisonnement séquentiel et créativité. C’est également l’occasion de comprendre la technologie moderne, de maîtriser ce qui paraît souvent abstrait et lointain, et de se réapproprier son environnement numérique.

Par où commencer la programmation sans pression ?

Même à 60 ans et plus, débuter est simple. Vous pouvez suivre des cours en ligne gratuits comme Codecademy ou OpenClassrooms, avec des exercices interactifs adaptés. Comment débuter ? Choisissez un langage facile comme Python, reconnu pour sa syntaxe claire. Ces plateformes permettent une progression à votre rythme, sans objectif académique, juste pour le plaisir d’apprendre.

Coder des projets concrets qui donnent du sens

Apprendre, c’est bien. Créer, c’est mieux. Beaucoup de retraités transforment l’apprentissage en projets personnels motivants : développer un site pour partager ses recettes, créer un blog-photo, automatiser un budget familial ou encore concevoir un jeu simple. Ces projets apportent une fierté concrète et une utilité tangible. Certains y voient aussi un moment de partage précieux, en apprenant avec leurs enfants ou petits-enfants.

Ils l’ont fait : des exemples de retraités qui ont appris à coder

Prenons le cas de Masako Wakamiya, ancienne employée de banque japonaise à la retraite. À 60 ans, elle achète son premier ordinateur. À 81 ans, elle apprend à coder seule, en Swift, via Skype, pour développer Hinadan, une application iOS destinée aux seniors — un jeu d’organisation de poupées traditionnelles japonaises. Son app rencontre un énorme succès (presque 5 étoiles, plus de 50 000 téléchargements) et elle devient un symbole de motivation et de créativité tardive.

Des études le confirment : parmi les apprenants retraités, nombreux sont ceux qui ont toujours eu un souhait inachevé de programmer, et voient enfin l’occasion de le concrétiser. Ils disent aussi le faire pour garder l’esprit vif, créer quelque chose de personnel ou partager avec leurs proches.

Des bénéfices bien au-delà des écrans

Le codage développe une confiance en soi remarquable : progresser, même légèrement, prouve qu’on peut continuer d’apprendre tout au long de la vie. Cela diminue aussi le sentiment d’être dépassé par la technologie. Et apprendre à coder, c’est surtout lever un peu le « rideau numérique » : comprendre que derrière chaque application, site ou objet connecté, il y a des lignes de code… et qu’on peut soi-même en écrire.

Apprendre à coder à la retraite permet d’allier stimulation intellectuelle, créativité concrète et connexion au monde numérique.
Avec des outils simples comme Python et des supports accessibles, chacun peut progresser à son rythme.
L’exemple de Masako Wakamiya, qui a inventé un jeu à 81 ans, montre que la technologie n’a pas d’âge, et que la curiosité est la plus belle des forces.

Anthony Gautier

Anthony Gautier

Chef de projet Marketing et Digital

À lire également :

Rejoignez-nous !